La rémunération des dirigeants représentera, cette année, la moitié des sujets débattus en assemblées générales. Malgré des appels à davantage de pédagogie et de simplicité de lecture, les sociétés ont fait le choix de fragmenter la rémunération en des instruments multiples, rendant la lecture difficile – et donc un risque de méfiance. Parmi les nouveaux sujets, certains peuvent faire polémique, comme des assurances-chômage s’ajoutant à des parachutes plafonnés, des primes exceptionnelles sur lesquelles les actionnaires n’ont pas été consultés, ou encore des stock-options, qui tombent mal pour une opinion publique qui les avait enterrées.
Simultanément, les sociétés préparent l’avenir : elles sont de plus en plus nombreuses à se transformer en sociétés européennes, et organisent, méthodiquement, la succession de leurs dirigeants.