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L'édito de Bénédicte Hautefort

Euronext Growth : la preuve que la bourse attire

Le savez-vous ? Il est à Paris un îlot boursier qui attire de plus en plus d’entreprises – alors même qu’elles sont chaque année moins nombreuses à rester cotées à Paris. Cet îlot à contre-tendance, c’est Euronext Growth. Ce qu’on appelait jusqu’à 2017 Alternext.

Elles sont aujourd’hui 185 entreprises, et chaque mois plus nombreuses. Depuis début septembre, trois sociétés cotées sur Euronext ont choisi d’y être transférées: DNX Corp, Safe Orthopaedics, GEFI International. LDLC annonce le même mouvement pour l’automne. Elles ont les mêmes obligations légales que leurs grandes sœurs cotées sur Euronext Paris – égalité de traitement des actionnaires, discipline rigoureuse en matière de gestion de l’information d’initié. Mais elles ont des contraintes de communication allégées – délais de publications plus longs, format IFRS non obligatoire – qui rendent l’exercice plus fluide, et moins couteux. Et elles gardent ce qui fait l’intérêt d’une cotation boursière : l’accès à l’épargne publique, une visibilité importante, et un gage de sérieux pour les investisseurs étrangers.

Le beurre et l’argent du beurre ? Peut-être bien. Evidemment, le marché Euronext Growth n’étant pas réglementé comme Euronext, les investisseurs internationaux sont moins nombreux ; la liquidité n’est pas la même ; la profondeur d’information n’est pas la même.

Il n’empêche. Depuis la loi PACTE et la facilitation des retraits de la cote, certains aimeraient faire croire que ce sont toutes les entreprises qui rêvent de ne plus être cotées. Les ETI sur Euronext Growth démontrent l’inverse : elles pourraient se « dé-lister », elles ne le font pas. Elles restent cotées pour le meilleur, et font taire les grincheux.

                                                    B.H

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