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La veille de l'Hebdo des AG

L’édito de Bénédicte Hautefort

Atari renonce aux AG « hybrides »

L’AMF, le Code Afep Medef, l’IFA, l’APAI, la F2iC et les associations de place plaident pour des assemblées « hybrides », combinant présentiel et visio. Mais pour l’instant, cet automne, ils ne sont écoutés que par les grands groupes. Les AG « hybrides », séduisantes sur le papier, sont complexes à organiser et de nombreuses entreprises y renoncent.

Depuis un mois, les sociétés hésitent. Après le « tout à huis clos » de 2020 et début 2021, elles avaient promis des formats hybrides, permettant de faire dialoguer des actionnaires sur place et d’autres connectés à distance. A présent, la réalité est moins rose. Atari est l’exemple de cette résistance. Le spécialiste des jeux video convoque ses actionnaires en assemblée générale au Palais Brongniart le 9 novembre, pour clôturer ses comptes annuels : le fait est en apparence anodin. Il est en réalité symbolique, car il marque le retour à un calendrier d’avant la crise sanitaire, mais aussi l’abandon de toutes les innovations survenues au cœur de cette crise. La société a choisi de tenir une assemblée à l’ancienne, une assemblée façon 2019, quand la place de Paris n’avait pas encore expérimenté les « AG à huis clos », que les questions en direct n’existaient pas et qu’Amundi n’avait pas encore démontré que le vote en direct, oui c’est possible. C’est bien dommage, surtout quand Atari n’est pas un cas isolé.
Chaque mois que le dialogue actionnarial s’est vu imposer des limites, il a trouvé un chemin. Gageons que les associations de place vont, un

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